Le principal objectif de la thérapie cognitivo-comportementale est d’apprendre aux patients comment modifier concrètement et de manière observable, voire même mesurable, les réactions, les émotions et les pensées qu’ils considèrent comme dysfonctionnelles et dont ils souhaitent changer.
La thérapie est centrée sur l’«ici et maintenant» (le passé est pris en compte dans la mesure où il apporte des éléments favorisant la compréhension des troubles actuels) et nécessite un rôle actif du patient.
Les thérapies cognitives et comportementales ont connu 3 phases successives de développement :
- une 1ère comportementale (1950-1980) : «Agissons sur les comportements et la vie changera»
- une 2ème cognitive (1980-1990) : «Agissons sur les pensées et la vie changera»
- une 3ème émotionnelle (1990-à nos jours) : «Si nous ne pouvons contrôler l’océan de nos pensées, émotions et souffrances intérieures, apprenons à en surfer les vagues, sans y résister, ni nous laisser emporter». (Schoendorff, 2009). Cette 3ème vague des thérapies cognitives et comportementales met davantage l’accent sur l’acceptation sans jugement des émotions et des pensées plutôt que sur leur modification.
Les principaux objectifs de la TCC sont d’aider les personnes à devenir autonomes en sachant faire face à leurs troubles. Elle permet de traiter des problèmes tels que :
Les psychothérapies systémiques peuvent être individuelles ou familiales.
- La thérapie systémique individuelle diffère de la thérapie familiale dans le traitement. Elle a mis en évidence qu’il n’est pas nécessaire de convoquer tout le groupe pour opérer un changement. Elle affirme qu’il est possible de modifier unilatéralement ses relations avec les autres membres du groupe, ce qui peut avoir un effet sur le fonctionnement du groupe.
- La thérapie systémique familiale n’est pas une thérapie dite de groupe, son caractère familial signifie qu’elle tient compte de l’implication de tous les membres qui composent la famille, mais ne traite pas tous les membres en groupe. L’accent est mis sur la façon dont les autres membres de la famille (par rapport au «malade» désigné) entretiennent un comportement perturbé. Un changement approprié dans un sous-système entraîne souvent une évolution majeure du système entier.
En thérapie systémique, l’individu, le couple et/ou la famille, sont considérés comme un système ouvert, en équilibre, qui peut être ébranlé à un moment donné de la vie, pour diverses raisons (mise en ménage, grossesse, naissance, adolescents à la maison, décès d’un parent, changement ou reprise de travail, rupture, divorce, départ des enfants, retraite, maladie…). Les symptômes perçus témoignent ainsi d’un déséquilibre du système et seront considérés et travaillés en thérapie, en tenant compte du contexte global dans lequel ils surviennent.
L’approche systémique est une méthode préventive et thérapeutique qui se distingue des autres approches par sa façon de comprendre les relations humaines. Elle considère l’individu dans son environnement, dans un ensemble de systèmes et permet une vision plus élargie du vécu du patient.
Les différents systèmes qui pourront entrer en relation avec la problématique du patient à traiter, pourront être :
Le but de la thérapie systémique est de rétablir l’équilibre au sein du ou des systèmes.
L’EMDR est une approche psychothérapeutique qui permet au cerveau d’effectuer le retraitement d’événements traumatiques anciens.
La thérapie EMDR considère, comme la plupart des psychothérapies, que nos souffrances et donc certains de nos «comportements-symptômes» du présent, trouvent leur origine dans des événements traumatiques du passé. Ces événements ont été stockés, et le sont encore, dans les réseaux de mémoires dysfonctionnels de notre mémoire à long terme.
La thérapie EMDR utilise une stimulation sensorielle bi-alternée (droite-gauche) qui se pratique par mouvements oculaires, stimuli auditifs ou tactiles. Elle cible les souvenirs non traités qui contiennent les émotions, les sensations et les croyances négatives. L’activation par l’EMDR du système de traitement de l’information du cerveau permet aux souvenirs anciens d’être «digérés» : cela signifie que ce qui est utile est appris, ce qui est inutile est éliminé et que le souvenir est désormais stocké de telle sorte qu’il ne cause plus de dégâts.
C’est en 1987 que Francine SHAPIRO, psychologue et thérapeute américaine, découvre l’EMDR. Et depuis plus de 30 ans, le champ d’application de cette thérapie n’a cessé de se développer. Ses indications se sont élargies et concernent maintenant un vaste champ de troubles psychologiques et psychiatriques : anxiété, angoisses, attaques de panique, phobies….
Vous avez besoin de parler en toute confiance d’un problème qui vous préoccupe?
Stéphanie JACCARD DADURE
Psychologue-Psychothérapeute & Sophrologue
Avenue Viollier 24
CH - 1260 Nyon
Tél. 076 342 17 34
E-mail : stephanie.jaccard@psychologie.ch
Horaires :
lundi - mardi - jeudi : 8h15-16h15
vendredi : 10h15-14h15
Il existe plusieurs possibilités de parking :